Le 14 mai, à Paris, rassemblement contre le dégel du corps électoral

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Le 14 mai, à Paris, intervention d'un des responsables du flnks

Le 14 mai, jour du vote du projet de loi à l’Assemblée nationale sur le dégel du corps électoral en Kanaky, le Collectif Solidarité Kanaky appelait à un rassemblement, contre ce vote et pour le retrait immédiat du projet de loi.

Une cinquantaine de militant.e.s des différentes organisations du Collectif dont des camarades de notre parti, d’Ensemble, de la CNT, du NPA… étaient présents.

Au cours du rassemblement sont intervenus des députés LFI, Gauche démocrate et républicaine (GDR), des Ecologistes, et LIOT qui ont défendu dans l’hémicycle le retrait de ce projet de loi. Les organisations kanaks présentes en France (UC, USTKE, PT, MJKF) et des militant.e.s kanaks, certain.e.s venu.e.s de province, ont réaffirmé leur opposition à ce projet de loi, l’existence du peuple kanak et sa détermination à poursuivre la lutte jusqu’à l’indépendance.

Une délégation du FLNKS et de la CCAT était venue à Paris pour rencontrer avant le vote les responsables des groupes parlementaires, à l’exception du RN. Elle a expliqué les enjeux du dégel du corps électoral et a mis en garde contre les conséquences dramatiques d’un passage en force de ce texte. Elle a mis l’accent sur l’importance des mobilisations de la population kanak et de ses alliés, leur montée en puissance, leur ancrage dans tout le pays et la très forte implication de la jeunesse dans toutes les manifestations. Une jeunesse sacrifiée, sans avenir et qui entend prendre toute sa place dans le combat pour l’indépendance de son pays.

A leurs côtés, ont pris la parole les députés polynésiens et guyanais qui, à l’Assemblée nationale, ont joué un rôle important tout au long des débats pour faire entendre la voix du peuple kanak. Ils ont dénoncé la persistance de la domination coloniale et la volonté du gouvernement, à travers ce projet de loi, de rendre le peuple kanak minoritaire sur sa propre terre et de le priver de son droit inaliénable à l’indépendance.