1er juin : succès du rassemblement appelé par l’Union locale CGT de Massy, Solidaires, FO en soutien au peuple Palestinien.

Déjà, le samedi 24 février, l’intersyndicale Cgt, Solidaires avait appelé à manifester devant le siège social de Carrefour pour dénoncer ses liens avec Israël notamment son aide apportée à Tsahal, l’armée israélienne !

Samedi 1^er juin, l’intersyndicale avait cette fois ci appelé à un nouveau rassemblement dès 11h, Place de France à Massy qui s’est vite remplie de drapeaux Palestiniens et de ceux de l’Union locale CGT, de Solidaires et de FO.

Le tract d’appel, diffusé aux usagers des transports, sur les marchés où devant les lycées avait été largement relayé en particulier chez les jeunes.

Entre 11h et 13h plus de 500 personnes étaient rassemblées devant l’Opéra théâtre pour crier leur colère face au massacre et exiger une nouvelle fois un cessez-le-feu immédiat et durable. Les mots d’ordres ont rapidement été scandés par la foule, en particulier celui « Israël assassin, Macron complice ; arrêt du génocide, cesser le feu immédiat ».

La Secrétaire générale de l’Union locale Cgt a rappelé dans son intervention l’histoire de la lutte du peuple palestinien victime de la colonisation et aujourd’hui d’une guerre génocidaire

« Depuis 76 ans, la vie des Palestinien.nes est faite de discriminations : exil, citoyenneté de seconde zone en Israël, lois discriminatoires, emprisonnements massifs (dont des milliers sans aucune inculpation) déplacements forcés, violence de l’occupation et de la colonisation en Cisjordanie, à Jérusalem Est et blocus puis massacre de la population à Gaza.

Depuis 7 mois, un génocide est en cours à GAZA. C’est une accélération brutale des violations permanentes des droits humains subies par les Palestinien-nes depuis 76 ans.

Pour rappel, le massacre a déjà fait plus de 40 000 victimes civiles, 10 000 disparu-es, 2 millions de déplacé.es de force livré-es à la famine et la maladie. La plupart des infrastructures qui assurent l’accès aux biens essentiels a été détruite (hôpitaux, écoles, routes, bâtiments administratifs, …).

Que fait la France ? Le gouvernement français pratique toujours le « en même temps ». Il appelle au respect du droit en approuvant les déclarations de la Cour Pénale Internationale mais :

–       Continue de fournir des armes à Israël ;

–       Est complice des entreprises françaises (Thalès, Carrefour, …)

–       Réprime les initiatives populaires de soutien au peuple Palestinien

–       Condamne des militants (syndicalistes, politiques, associatifs) les accusant de faire l’apologie du terrorisme.

Face à l’inaction et la complicité des gouvernements impérialistes, les masses populaires se lèvent partout dans le monde et plus particulièrement la jeunesse. Certain-nes d’ailleurs n’hésitent pas à faire le lien entre le carnage en Palestine et ce qui se passe en Kanaky où les gouvernements successifs français ont voulu submerger le peuple autochtone sous les vagues de colons. Bien sûr, les situations sont très différentes mais cela traduit un anti-impérialisme au sein de la jeunesse qui cible l’impérialisme français, sa politique coloniale comme son soutien à la politique génocidaire du gouvernement israélien.

Nous saluons la mobilisation de la jeunesse américaine qui, malgré la répression, se lève contre le soutien qu’apportent les USA et son gouvernement en tant que principal allié d’Israël à Netanyahu et à son gouvernement d’extrême droite. L’impérialisme américain donne sa force militaire et technologique à l’état israélien et donne une aide de plusieurs milliards de dollars par an (13 milliards depuis le 7 octobre).

 Nous exigeons à l’instar de nombreuses organisations :

–       Le cessez-le-feu immédiat et définitif ;

–       L’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations ;

–       La levée du blocus dans la bande de Gaza et la paix tout de suite ;

–       L’arrêt de la livraison d’armes ;

–       La décolonisation de tous les territoires occupés ;

Nous réaffirmons notre soutien à la lutte du peuple Palestinien pour la conquête de ses droits nationaux « .

 

Le lien fait avec la lutte du peuple kanak qui se bat pour exiger le retrait de la loi sur « le dégel du corps électoral » a été très applaudi.

Ont suivi les interventions des représentants de FO et de Solidaires.

Sont intervenus aussi, entre autres, un responsable d’Evry-Palestine, venu redire l’engagement concret de son association en direction des populations de Gaza et de Cisjordanie, et souligner que depuis les frappes du camp de réfugiés à Rafah, le mouvement de solidarité s’est renforcé partout, avec la participation massive de jeunes, comme à Paris à l’occasion de manifestations spontanés.

Un professeur du lycée Poincaré de Palaiseau mobilisé avec ses collègues contre « le choc des savoirs » a salué au micro la mobilisation de la jeunesse venue en nombre ce matin, dont un bon paquet de son bahut, et l’encourager à s’organiser et à prendre encore davantage part aux luttes.

Les amis et camarades du Parti et des jeunes de l’Union des jeunes révolutionnaires (UJR) étaient très présents avec les drapeaux du Pcof, celui de l’UJR et La Forge. Etaient aussi présents les représentants des partis de la gauche du secteur LFI, LO et les organisations comme La libre Pensée, Samidoun, Femmes Egalité…