Le 1er octobre, des manifestations militantes dans tout le pays (Paris, Toulouse, Pau, Cher, Isère, Tours …

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Les manifestations du 1er octobre, à l’appel de la CGT, de la FSU, de Solidaires et des syndicats étudiants et lycéens, ont mis dans la rue des milliers de militants.

L’annonce de cette manifestation avait été faite à la mi-septembre, mais elle avait été évoquée bien avant, par la CGT cet été, dans le contexte des manœuvres de Macron autour de la désignation d’un premier ministre. Quand Barnier a été désigné, le 5 septembre, il y a eu la manifestation du 7 septembre, « contre le coup de force de Macron », dans laquelle se sont retrouvés des militants des organisations politiques, des associations et des syndicats qui avaient mobilisé pour porter la candidate du NFP au poste de 1er ministre. Puis, il y a eu l’appel au 21 septembre, sensé « prolonger » la mobilisation du 7, avec une mobilisation beaucoup plus faible.

Tout le mois de septembre a été marqué par les annonces d’un déficit de 6% du budget, les polémiques au sein de la droite et chez les macronistes sur l’ampleur des coupes budgétaires et de la hausse des impôts présentée comme inéluctable, le tout accompagné des déclarations réactionnaires de Retailleau, sur le renforcement des dispositifs répressifs en matière d’immigration, sur fond d’instrumentalisation d’un crime sordide permettant au RN d’en rajouter.

Le patronat avait fait sa rentrée en posant ses exigences pour limiter au maximum la « contribution » des entreprises aux efforts à consentir en matière fiscale ; la droite avait fait la sienne en affichant ses ambitions réactionnaires dans tous les domaines, les macronistes sont montés au créneau pour défendre la politique néolibérale de leur chef.

Dans un tel contexte, le rendez-vous du 1er octobre a été celui des militants mobilisés contre les attaques du patronat et du gouvernement. C’est pourquoi tous les secteurs de l’enseignement, du primaire au supérieur, les personnels de la santé, ceux de l’action sociale, les personnels de la Protection de la jeunesse, les personnels de l’audiovisuel et de la culture, les postiers, les femmes de chambre du groupe Campanile, des travailleurs sans-papiers… étaient dans la rue ce 1er octobre.

La diffusion du tract du parti a permis de nombreuses discussions.

Plusieurs milliers à Grenoble, 350 à Bourgoin-Jallieu, 200 à Vienne, 150 à Voiron, pour cette une manifestation intersyndicale de « rentrée ». Des mots d’ordre combattifs lancés des voitures sono et bien repris. L’annonce de la journée a été peu médiatisée et la mobilisation s’est faite principalement là où il y une implantation syndicale. Parmi les manifestants, des militants de Soïtec : peu de collègues à la manifestation, mais une grève bien suivie dans l’entreprise dans un mouvement parti de l’équipe de week-end : sur les charges de travail, la précarité des CDD…  (prise de poste une heure plus tard et sortie une heure plus tôt)

A noter la présence courageuse d’un petit cortège de livreurs à vélo qui ne veulent pas se laisser gagner par la peur ni se laisser isoler face aux provocations du gouvernement Barnier-Retailleau : « tout travail mérite salaire, tout travail mérite papiers », « assez de contrôles, assez d’arrestations, stops aux OQTF et stop aux expulsions » « tous travailleurs, tous exploités, avec ou sans papier, on va se bagarrer »

Beaucoup de discussions lors de la distribution du tract de notre parti.

Dans le même temps, un millier de personne ont défilé sur autre point de l’agglomération grenobloise, à l’appel notamment de la fédération CGT de la chimie :  jusqu’à la plateforme chimique de Pont de Claix où la mise en redressement judiciaire de l’usine Vencorex menace 450 emplois directs, avec un risque d’effet domino sur d’autre sites des plateformes chimique du sud grenoblois. 

6000 manifestants sous la pluie, manifestation de rentrée sociale avec de nombreux militants heureux de se retrouver ensemble dans la rue ; un petit cortège de la Cfdt, Solidaires, Cgt avec des services publics représentés ; la poste, le bâtiment, l’inspection du travail, des artistes, des cheminots en nombre, la métallurgie, des enseignants, un gros cortège de jeunes et des « sans facs » ; plusieurs actions ont eu lieu devant des lycées…

Quelques milliers de manifestants ont défilé à l’appel de CGT FSU SOLIDAIRES à Toulouse, contre la réforme des retraites, pour les salaires et les services publics et l’égalité salariale femmes/ hommes.

Beaucoup de secteurs représentés des services publics et du privé. Beaucoup de jeunes, notamment des étudiants. Conseil départemental, URSSAF, CHU, Toulouse et Comminges, Éducation nationale, écoles, lycées, collèges, AESH, Travailleurs de la santé, du social et médico-social du public et du privé, éducateurs, animateurs, Poste, Telecom, Bibliothèque, Commerce, FNAC, URSSAF, Thalès, Airbus défense space, Liebherr, Safran, Magellium Artal, Akkodis, Cap Gémini, Transports urbains, cheminots. Un cortège de solidarité avec la Palestine était également présent.

Un cortège de militants surtout, ouvert à la discussion.

Environ 2000 personnes ont défilé à l’appel de l’intersyndicale pour les salaires, l’abrogation de la réforme des retraites et la défense des services publics. Il y avait un grand nombre de forces de l’ordre (beaucoup plus que d’habitude).

Beaucoup d’enseignants, des lycéens et des étudiants. Il y avait aussi des travailleurs du bassin de Lacq et des environs de Pau, et toujours beaucoup de retraités… Au départ de la manifestation il y a eu une intervention du délégué syndical de l’OAD, association de protection de la jeunesse, qui est menacée de fermeture. Les missions devraient revenir au secteur privé. Le tract du parti a été diffusé en début de manifestation.

Plusieurs milliers de manifestants ont défilé d’un bon pas, avec devant, le bloc de la CGT, le plus fourni, celui des enseignants de la FSU et celui des Sud et de Solidaires. Les syndicats d’étudiants et de lycéens étaient intercalés entre la CGT et la FSU. De nombreux groupes, souvent avec leur banderoles, des travailleurs sociaux (crèches, PJJ, Afpa… ), beaucoup de travailleurs de la santé, des postiers en nombre, que ce soit dans le cortège de la Fapt CGT ou de Solidaires, des travailleurs de la RATP, des travailleurs de de l’audiovisuel public et de la culture, du transport aérien – Air France de Roissy et d’Orly, les enseignants et les chercheurs (Ferc CGT)…

Le parti avait un point de diffusion, avec barnum, drapeaux… et diffusion du tract.

Les manifestations du 1er octobre de « rentrée sociale » à l’appel de la CGT, Solidaires, FSU, Confédération Paysanne ont mobilisé malgré la pluie battante quelque 800 manifestants, militants syndicalistes et politiques avec en tête la retraite à 60 ans et le refus de payer l’austérité du gouvernement Michel Barnier

A Bourges, devant 350 manifestants c’est la Confédération Paysanne qui a exprimé en premier la colère des agriculteurs contre l’agrobusiness avant une prise de parole de la CGT par la voix de la DS du Centre hospitalier de Bourges sur le désastre de la Santé, dans le cortège un panneau réclame la libération de Guillaume Vama militant kanak prisonnier à Bourges. Une mobilisation politique avec des jeunes LFI sur la destitution, PCF, NPA et un tract du PCOF, seul tract diffusé, réclamé par ceux qui n’avaient pas été servi.. les manifestations ont réuni à Vierzon 200 manifestants, Saint Amand 100, Saint Florent 40.

La manifestation à Tours du 1er octobre à l’appel de la CGT, Solidaires, FSU, de la Confédération paysanne, des syndicats étudiants, la SET, la FSE et l’UNEF ne laissera pas un grand souvenir dans les annales de la vie sociale tourangelle. Ceci dit, elle s’est déroulée à Tours-Nord, contrairement aux habitudes, dans la zone industrielle. C’est un cortège de 500 manifestant.es principalement de militants syndicalistes et politiques. Les syndicalistes étaient des différentes entreprises publiques (hôpital, SNCF, éducation, CNAV…) et privées comme SKF. Les retraités étaient aussi de la partie sous un temps maussade. La situation politique en elle-même n’était pas porteuse. Plusieurs numéros du dernier La Forge ont été vendus.