Les manifestations des 5 et 6 octobre ont exigé le cessez-le-feu à Gaza, au Liban, et des sanctions maintenant ! (page en actualisation)

Palestine : cessez-le-feu, sanctions contre Israël, arrêt de la guerre contre le Liban
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La Forge d’octobre est en vente
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Beaucoup de colère suite à l’extension de la guerre d’Israël au Liban : une guerre qui s’ajoute au génocide contre le peuple palestinien de Gaza, de Cisjordanie, des camps de réfugiés…

Les images de Netanyahou donnant le coup de fil pour les bombardements au Liban, depuis un bureau de l’ONU où il va déverser sa haine, ont largement été diffusées. L’hypocrisie étasunienne atteint des sommets : ils renouvellent les stocks de munition, notamment les bombes de 900 kg qui percent les bunkers au Liban et se disent « préoccupés » de voir la guerre s’étendre !!!

Mais quand l’Iran envoie des missiles sur Israël, les armées étasuniennes, britanniques et françaises déployées dans la région, viennent au secours de leur allié, invoquant la « légitime défense ».

Le 5 octobre a mis des milliers de manifestants dans les rues, qui ont crié leur colère et leur détermination à poursuivre le soutien au peuple palestinien.

Pour le 5 octobre, le collectif local PJDPI a organisé une manifestation, ce qui ne s’était pas tenté depuis juillet !

Au début du rassemblement, sur le marché, il y a eu des prises de paroles collectives : infos sur la situation générale, lecture du communiqué national (CNPJDPI) et appel de l’AFPS 11 à soutenir la campagne de collecte pour envoi direct à des familles de Gaza.

Une centaine de personnes ont répondu à l’appel du collectif (diffusion réseaux sociaux, tractage lycée, mails …) pour manifester dans le centre ville. L’APFS a contribué à l’animation de la manif avec des slogans tout le long, en mettant l’accent sur la complicité de la France. La banderole « Cessez-le-feu » du Mouvement de la paix était en tête.

Parmi les slogans : « Macron, Macron, assez de déclarations, sanctions, sanctions contre Israël » ; « C’n’est pas une guerre, c’est un génocide » ; « Enfants du Liban, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine » ; « Israël assassin, Macron complice » …

La clôture de la manifestation, devant le monument de la Résistance, a été l’occasion de rappeler les actions concrètes : collecte de solidarité, campagne BDS contre Carrefour, reconnaissance de la Palestine par la France …

Pendant la manifestation, une table de collecte AFPS est restée sur le marché. Les 250€ hebdomadaires ont pu partir à Gaza dès ce soir pour les 5 familles. Avec l’arrivée de l’hiver, les besoins de nourriture sont additionnés aux besoins de médicaments, de bâches étanches et de chaussures (pluie, boue …). Comme l’a dit l’AFPS, la collecte est aussi un soutien moral important.

Après lecture de l’appel du Collectif national, près d’un millier de personnes ont défilé au centre-ville de Grenoble. Le soutien au peuple palestinien et au peuple libanais, la dénonciation « d’Israël assassin » et l’exigence de sanctions ont été portés par de nombreuses banderoles, panneaux et mots d’ordre. En fin de parcours, devant la préfecture, il y a eu plusieurs prises de parole : une jeune palestinienne vivant en France a partagé une poignante lettre ouverte à sons grand père à Gaza. Une autre jeune a lu un article de Salah Hizaji paru dans l’Orient-le-Jour sur le Liban : « Officiellement, Israël affirme qu’il ne dirige pas sa guerre contre le peuple libanais et qu’il veut « tout faire » pour éviter des pertes innocentes. Mais peut-ton vraiment tuer sans le vouloir ? Une question d’autant plus légitime quand on voit avec quelle précision Israël est capable de toucher ses cibles … Israël sème terreur et destruction dans les zones résidentielles, visées sans répit, sous prétexte que les habitants cacheraient dans leurs garages des missiles de précision du Hezbollah … On pourra alors répondre que, de par son titre revendiqué de l’armée « la plus humaine d monde », la troupe israélienne prévient (parfois) les habitants des bâtiments qu’elle prévoit de raser… Effectivement, des avertissements sont publiés par le porte-parole arabophone de l’armée… Mais ces ordres d’évacuation sont envoyés aux habitants au beau milieu de la nuit quand ils sont profondément endormis. Ou encore à des personnes qui non pas forcément accès au compte X du porte-parole. Ou à un réseau internet tout court. Quant à ceux qui ont la chance d’être réveillés quand le verdict d’évacuation est émis, ils se demandent probablement, une fois dans la rue, en quoi les forcer à choisir entre laisser toute leur vie derrière eux ou mourir serait un comportement humanitaire exemplaire ».

Un an de manifestations et activités pour dire Non au génocide – Arrêt des bombardements en Palestine

Samedi 5 octobre, il y avait du monde dans la rue. Plus de 500 personnes ont manifesté à travers les rues de Strasbourg pour rappeler que depuis un an le peuple de Gaza vit sous les bombes israéliennes, que l’armée et la police israéliennes répriment en Cisjordanie, et qu’aujourd’hui les bombes israéliennes tombent également au sud Liban.

Pendant un an la mobilisation hebdomadaire, parfois bi-hebdomadaire n’a pas cessé. La colère, et la détermination n’ont pas faiblies depuis ces douze mois.

Au départ de la manif, des prises de paroles du comité de soutien, des étudiants révoltés contre la décision du ministre de l’enseignement supérieur d’interdire toute expression de solidarité avec la Palestine, les infirmières des Blouses Blanches pour Gaza, dénonçant le manque de moyens pour venir en aide aux civils de Gaza, les soignants étant souvent empêchés d’intervenir ; certains ont été tués lors des attaques israéliennes. Les infirmières ont distribué aux manifestants des bracelets en hommage aux victimes : les mêmes bracelets que ceux des malades à l’hôpital, mais rouges et chacun portant le nom d’une personne assassinée à Gaza. Drapeaux palestiniens et libanais flottaient côte à côte. Les mots d’ordre condamnaient l’agression par l’Etat d’Israël au Liban. Les mots d’ordre étaient criés avec force. La manifestation a été ponctuée par des arrêts et prises de paroles. A un arrêt, les militants ont levé le poing avec les bracelets avec les centaines de noms de victimes.

Animée, combative, la manifestation a interpellé les habitants et passants. Elle s’est arrêtée devant les enseignes françaises qui sont implantées dans les colonies de Cisjordanie. Des militantes ont donné des tracts aux clients et au personnel pour expliquer pourquoi l’appel au boycott. Parfois aux fenêtres, les habitants faisaient flotter un kéfié, applaudissaient. Sur les terrasses des cafés, dans les rues, des personnes approuvaient, certaines ont rejoint le cortège.

Nos camarades étaient présents avec des panneaux et La Forge.

Mulhouse : Il y avait aussi un rassemblement square de la Bourse à l’appel du collectif Palestine 68 pour appeler à la paix en Palestine.

Un certain nombre de militants ont choisi de manifester à Bâle, où quelques milliers de personnes ont battu le pavé.