Suite à l’appel lancé par un collectif d’organisations du Loir et Cher (41) plus de 80 personnes s’étaient données rendez-vous dès 8h45 mercredi 18 décembre devant le commissariat de Blois, pour soutenir la militante de l’AFPS convoquée par la police en lien avec son action de solidarité avec le peuple Palestinien. Les organisations locales comme l’AFPS, l’Union départementale CGT, Solidaires, BDS, la FI, le NPA, le PCOF étaient présentes. Certain.es militants-es étaient venu.es de la région parisienne, du Loiret ou de l’Indre et Loire.
Porte parole connue de l’AFPS du 41, elle était convoquée à 9h pour « affaire la concernant ». Elle a été mise en garde à vue pour 24h pour « apologie du terrorisme » du fait de son soutien au peuple Palestinien. Cette accusation inique et la mise en garde à vue qui s’en est suivie est une nouvelle intimidation de la part de l’Etat français pour faire taire toute expression de solidarité avec le peuple Palestinien, pour faire taire toutes celles et ceux qui dénoncent la guerre génocidaire menée par l’armée israélienne à Gaza et les massacres commis en Cisjordanie, au Liban et dans la région. C’est aussi une grave atteinte à la liberté de manifester. Mais c’est vrai que pour le gouvernement français, malgré le mandat d’arrêt délivré par la Cour internationale de justice, Netanyaou, pouvait toujours se rendre en France!
Il faut rappeler qu’à Blois qu’encore récemment il y a déjà eu une tentative de faire taire les militant.es lors des derniers Rendez-vous de l’Histoire centrés sur le thème de « la ville ». Le Préfet avait interdit tout rassemblement et distributions de tract dénonçant l' »urbicide » à Gaza. L’union départementale CGT avait fait appel de cette interdiction et celle-ci avait été levée.
Finalement là encore les autorités ont fini par reculer ont relâché la militante à 11h30.