Une soixantaine de personnes, principalement des étudiants, se sont réunis ce mercredi 14 janvier sur la place de l’Université de La Sorbonne à Paris pour dénoncer les conditions d’organisation des examens et de la répression dont ont été victimes les étudiants qui se sont mobilisé pour inciter leur camarade à refuser leurs examens ainsi. Entouré de forces de l’ordre conséquentes, quelques étudiants ont témoigné des conditions insupportables dans lesquelles les plongent la fermeture des facs accompagnée souvent de la perte de leur job qui a déjà poussé deux étudiants de Lyon a tenter de se suicider.Ils ont raconté comment on ne les convoquait dans des amphis bondés que pour les juger sur des connaissances qu’il n’ont pu étudier. Un étudiant à témoigné des violences qu’il a subies de la part de la police quand il s’est placé à l’entrée de sa fac pour appeler au boycott des examens donnant lieu à 6 jours d’ITT et 3 jours de garde à vue! Cette répression est l’illustration nette du tournant liberticide qu’impose la loi de programmation de la recherche nouvellement votée contre laquelle l’enseignement supérieur et la recherche restent mobilisés, la coordination nationale s’est réunie virtuellement le mardi 12 et appelle à la grève le 26 janvier et aà se joindre au mouvement inter-professionnel du 4 février. .