Le 28 novembre, à l’appel de la CGT pour une action nationale et une conférence de presse, des salariés se sont rassemblés devant le siège du groupe, à Gentilly (94) pour s’opposer au plan d’économies de 2 milliards d’euros décidé par la direction :
– Cession de la division Opella (Santé grand public) qui produit notamment le doliprane ;
– Externalisation de l’ensemble de la logistique de la livraison des médicaments cédée à DHL, que le syndicat a appris par des bruits de couloir en juin dernier. Cela concerne trois sites (2 en Ile-de-France et St-Loubès en Gironde).
Cette politique d’externalisation d’activités et de restructuration est menée alors que l’Etat arrose le monopole de milliards : plus de 1,5 milliard d’euros cette année et 5 milliards ces dix dernières années de subventions, de crédit impôt recherche (CISE).
Les dividendes ont encore battu des records en 2023 : 10,3 milliards d’euros (29e année consécutive de progression) de bénéfice net en 2022.
Une conférence de presse a aussi eu lieu devant le site Sanofi Ambarès, le 28 novembre, contre l’externalisation de toute la branche logistique vers le géant DHL en 2024. L’impact calculé montre une perte de salaire entre 25 et 35 % ! Des centaines de postes de travail sont menacés.
Une centaine de travailleurs étaient déjà mobilisés le lundi devant le site de St-Loubès, et des dizaines trois jours plus tard, à Ambarès site producteur.
Ces annonces tombent à la veille du début de NAO, un an après la grande grève d’un mois pour les salaires. La CGT porte les revendications suivantes :
Correspondance Bordeaux