Solidarité avec la grève des femmes de chambre du Campanile et Première Classe de Suresnes (92)

28è anniversaire de l’expulsion de Saint Bernard, on n’oublie pas et on continue à se battre !
25 août 2024

Les femmes de chambre grévistes devant le Campanile de Suresnes

C’est le licenciement injuste d’une des salariées au retour de ses vacances qui a mis le feu aux poudres dans les établissements Campanile et Première Classe. Révoltées, les 11 salariées sur 15 se sont mises en grève le 19 août pour la soutenir. Elles ont aussi rajouté des revendications importantes pour toutes les salariées : pour une hausse des salaires basée sur l’inflation, une prime exceptionnelle et l’arrêt de la répression managériale. Elles redoutent aussi que l’entreprise cherche à réduire l’effectif avec des prétextes pour se débarrasser de salariées.

La CGT HPE avait appelé à un rassemblement de soutien, mardi 27 à partir de midi. Des salariées et syndicalistes d’autres hôtels du groupe sont venues, avec des militantes de la CGT, de Femmes Egalité, de notre parti, pour apporter leur soutien à ces femmes de chambre en lutte. Notre Parti est intervenu pour saluer leur courage et leur exprimer notre solidarité. Il a déposé un message et une contribution à la caisse de grève. Plusieurs journalistes sont passés, pour des prises de contact avec les grévistes. Quelques femmes travaillant dans le quartier, alertées par les interventions et les slogans scandés par les grévistes sont venues déposer un soutien. Les échanges avec les femmes, chants et slogans, autour de la cuisine africaine confectionnée par les grévistes ont animé l’après-midi. La lutte continue et le soutien à leur combat doit s’élargir !